Les symboles   maçonniques
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« Malheur à vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clef de la connaissance «κλειδα της γνωσεως" (gnose ou connaissance ésotérique équivalent de daath tid en hébreu) vous-mêmes n’êtes point entrés et vous avez empêché ceux qui entraient ! » (Luc XI, 52)

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Quatrième de couverture rédigée par l'éditeur
Le christianisme est reçu sur le plan exotérique comme une rupture, l'irruption dans la vie spirituelle d'une religion totalement nouvelle. Rupture avec le judaïsme, car le christianisme abolit nombre de ses interdits et s'ouvre aux gentils pour leur offrir le salut. Mais aussi rupture avec le paganisme. Malgré tout, le christianisme s'inscrit dans une continuité. Le chrétien du premier siècle a forcément une culture païenne ou juive.

C'est à partir de ces éléments qu'il construit la mythologie et la théologie de sa nouvelle religion.

Les Textes chrétiens sont imprégnés de ces deux cultures. Les plus anciens sont écrits par des hommes pratiquant au moins trois langues : le grec, l'hébreu et l'araméen. Ils sont émaillés de jeux de mots accessibles seulement à ceux qui les comprennent. Ils sont l'oeuvre d'hommes de culture juive qui font appel à tous les procédés de l'ésotérisme judaïque, plus tard appelé kabbale. Enfin, s'y mêlent aussi de nombreuses références à l'astrologie et au pythagorisme.

Cela fait de l'ésotérisme chrétien un ensemble complexe et exigeant. Complexe parce que la mythologie gréco-latine y fait bon ménage avec les allusions bibliques ; exigeant parce que pour l'aborder, il faut connaître l'Ancien Testament mais aussi Homère, Hésiode, Manilius et bien d'autres...

Dans ce livre déjà copieux, les auteurs se sont surtout attachés aux fondements de l'ésotérisme chrétien : celui des évangiles canoniques et apocryphes, celui des actes et des épîtres, celui de l'apocalypse. Ils ont montré la façon dont les premiers pères, tels Origène et Clément d'Alexandrie, comprenaient cette gnose.

En fin d'ouvrage, les auteurs montrent comment l'art chrétien, la peinture et la sculpture ont exprimé et transmis cette gnose.

Bien que savant, rigoureux et abondamment documenté, cet ouvrage se lit avec passion par tout curieux qui y trouvera l'ensemble des clés pour décrypter la face cachée du christianisme.

Commentaire des auteurs :
La plus puissante de toutes les églises chrétiennes, L'église catholique romaine, a rejeté officiellement dès le XIe siècle toute forme d'ésotérisme au profit d'une démarche de pure dévotion. L'évênement qui marque ce rejet est la condamnation de l'ouvrage de Jean Scot Érigène (théologien du VIIIe siècle) sur l'eucharistie par Léon IX au concile de Verceil en septembre 1050. Le fidèle catholique devait désormais accepter (et il le doit encore selon l'Église) que lors de l'Eucharistie la totalité de la substance du pain est transformée en la chair du Christ, de même que la totalité du vin est transformée en son sang, que s'il sent le goût du pain et celui du vin, c'est une illusion des sens... Cette position fut réaffirmée par le concile de Trente, puis plus récemment par Paul VI puis Jean-Paul II. C'était rejeter dans l'hérésie la pensée analogique, la théologie platonicienne et le symbolisme qui pourtant avaient fourni aux Pères de l'Église le substrat de leur théologie. Cette décision influença la chrétienté tout entière, bien que l'ésotérisme resta bien vivant au sein même de l'Èglise romaine jusqu'au XVIIe siècle. Pourtant, à l'origine, le christianisme est une école ésotérique née dans le judaïsme, le baptème y est considéré comme une initiation et le christ dit lui-même à ses disciples "Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux...". Cet aspect du christianisme devint rapidement confidentiel et dès le second siècle on ne le retrouve plus que dans les textes des pères de l'Église, dans l'iconographie, dans la liturgie et bien évidemment dans les textes du Nouveau Testament. Toute cette littérature est truffée de jeux de mots (écrits en grec, mais compréhensibles aux seuls hébraïsants), de considérations sur les nombres dont la signification n'est accessible qu'à ceux qui ont étudié le pythagorisme et elle s'appuie sur des connaissances astrologiques approfondies. C'est au décryptage de ce trésors des premiers siècles qu'est consacré ce livre. Nous nous arrêtons au cinquième siècle... Si Dieu et les éditeurs le veulent un second volume sera consacré aux siècles suivants.

Espace Symbolisme :
Auteur Jean-Luc Caradeau.
Image de l'anneau réalisée par Jean-Luc Caradeau à partir d'une carte de "l'Oracle des mages" jeu divinatoire conçu par Marie Delclos dont le graphisme fut réalisé par Galdric l'Héritier et Florence Spiteri. L'Oracle des mages est édité par Les éditions Trajectoire.

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